Le loup et la une

Le loup & la dernière lune


La nuit enlaçait la cité la plus célèbre d’Aarklash ; celle des voleurs…Cadwallon. Ses habitants, les Cadwës, savaient que le terme de Cité des Voleurs véhiculé par les ambassadeurs recouvrait en réalité la ville basse. Celle où échouaient les réfugiés du Rag-narok, où stagnaient les miséreux et besognaient les ouvriers des guildes. Celle, enfin, où les malandrins opéraient.
Vue du ciel, la ville basse formait une nasse de sombres serpents piquetés de lumière, sertissant les tours joyaux de la ville haute. De cet ensemble, on aurait pu imaginer une forteresse étincelante prise au piège dans un labyrinthe… un méandre menaçant. Car c’était là la réalité de Cadwallon, de ces deux villes dont l’une, fermée sur elle-même, cherchait sans cesse à échapper à l’autre. La ville haute s’était ainsi ouverte à la verticalité, alors qu’à l’ombre de ses tours s’étalaient les quartiers de la ville basse.

Cette nuit-là était comme toutes les autres : l’heure où la Cité des Voleurs réclamait son dû, insatiable. En tout autre endroit du continent, on disait la terre nourricière ; ici elle s’abreuvait des hommes : de leurs richesses, de leurs crimes, de leur sang.
Alors au matin, on trouverait de nouveaux corps, on entendrait d’autres pleurs vite étouffés par l’activité des guildes. Bien sûr, nul à Cadwallon n’ignorait que le coupable serait toujours l’homme, non la terre. Et pourtant, la légende perdurait.

Le Dévoreur était l’un des artisans de cette légende : un assassin. Un loup solitaire dont l’imposante carrure dominait sa dernière œuvre.
Car entre les pavés disjoints de la ruelle, un motif fluide sinuait. Lorsque ses branches quittaient les ombres lunaires, quelque reflet perlait, ne laissant aucun doute sur la matière première de l’œuvre. À quelque observateur inattentif, la source de ces rigoles indiquait sans équivoque la nature du forfait. Un corps gisait… ou ce qu’il en restait tant celui-ci avait perdu figure humaine,
Après avoir observé calmement l’écoulement sanguin, le Dévoreur porta son regard sur cette sculpture de chair, chef-d'œuvre déstructuré d’où se distinguaient magma charnel et infâme gruau d’abats. Le Dévoreur était en droit de s’enorgueillir alors que son pelage avait pris la teinte et l’odeur de son œuvre.

Pour les Cadwës, l’assassinat était une profession à part entière, comme les autres, dont l’activité fluctuait selon les impératifs économiques et politiques. Le Dévoreur n’avait cure de cela, il menait sa quête. Ses contrats étaient autant de mécénats lui permettant d’exprimer sa conviction profonde : il était un prêtre du sang, craint par ses « pairs », les assassins, et plus encore par ses clients.
Délaissant tout instrument au profit de ses outils naturels, il façonnait à chaque occasion un gisant sanctifiant la force de la Bête dans cet urbanisme exubérant.

Depuis peu, il avait même abandonné son dernier lien avec la société cadwëe : la guilde des Nochers. Cette organisation accueillait sans vergogne les assassins de la cité grâce à un discours policé dont les guildes avaient le secret. Le Dévoreur détestait cela. Donner la mort ne pouvait être un acte institutionnalisé. Ce devait toujours rester l’essence de la sauvagerie, la primauté de l’animal.

Il avait donc quitté la lumière factice des guildes pour entrer dans le monde le plus noir de Cadwallon : celui où régnaient en maître les Ténèbres et leur lige, Sophet Drahas, le roi des Cendres. Dans cette organisation secrète aux buts inavouables, le Dévoreur était comme un loup dans la bergerie. Ses nouveaux maîtres le laissaient exprimer tout son talent, nuit après nuit.

Durant une lune, il avait traqué sa proie, la pistant sans relâche dans les dédales tortueux de la cité. Autant de piquant qui ne fit qu’enivrer le Dévoreur. Sa proie, l’un des maîtres de la guilde des Voleurs, avait su se dissimuler, laissant derrière elle fausses pistes et traquenards. Mais au final, ce maître réduit à un amas sanguinolent n’importunerait plus Sophet Drahas, le prince des obscurs, et sa clique…

« J’ai connu plus belle méthode, et tout aussi efficace ! ».
Le Dévoreur se tourna précipitamment et aperçut une silhouette élancée. Elle se tenait à distance respectable. Les traits de son visage luisaient faiblement dans la nuit et trahissaient une ascendance elfique. Ses atours formaient un curieux mélange. Sous une apparence précieuse et recherchée perçait la vêture confortable d’un combattant… ou d’une combattante. L’androgynie évidente de la silhouette troubla le Dévoreur durant un battement.
La vue de la fine lame faite dans le sobre style akkylannien le ramena à la réalité. Elle pendait au côté de la silhouette. La pointe frôlait délicatement des guêtres de daim frappé de dorures qui masquaient habilement les chausses d’un arpenteur de rues, faites pour la vitesse et l’agilité.
La situation nocturne, les apprêts de cet être ainsi que sa confiance affichée étaient autant d’étendards claironnant sa position : un franc ligueur, un mercenaire au service du duc et des ducats.

Instinctivement, le Dévoreur se tassa, prêt à l’assaut. Au moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il aurait pu jaillir sur la silhouette et l’étriper de ses griffes, de ses crocs. Rêve ultime, il aurait ainsi pu réaliser une œuvre sublime sur le corps d’un de ces héritiers pathétiques des Chiens de Guerre.
C’eût été d’une inconscience et d’une bêtise crasse, pourtant. Les francs ligueurs n’allaient jamais seuls. Celui-ci était sans nul doute le prédicateur, l’annonce de la mort alors que ses frères d’armes restaient dissimulés. Impassibles, ils attendaient le signe de l’hallali.

Le Dévoreur était un assassin, un tueur de l’ombre, pas un guerrier de légendes pouvant aisément se défaire seul de cinq adversaires. D’instinct, il sentait les traits empoisonnés prêts à surgir de l’obscurité pour mordre son corps. Il était seul, il était condamné.
Lorsque ses muscles se contractèrent pour bondir, cinq sifflements brefs percèrent le silence et les chairs du Dévoreur…

ouai ta du te tromper quelque part pasque les offidien sont pas avec les chiens de guerres

Ben pourtant j'ai lu ça sur un site.

ok ben c'est des boulets lesgas quion t fait le site

Lol mdr c'était sur un truc officiel rackham ou alors c'était un faux site mais ca avait l'être d'être un vrai.

J'aime moin l'histoire que l'autre.

Moi aussi mais c'est quand même pas mal et je te respecte parceque faut avoirs les idée pour écrire ca ce serait pas garell qui le ferait!!!

a ouai et j'écrirait quoi sur les griffons les croisades?j'atend une reponse si tu pense avoir une idée fait le savoir j'aviserais après

Ben oui ! Pourquoi n'écrirais tu pas une croisade ? Ce serait bien

ouais, c'est vrai! Tu pourrais écrire! Sur le porte-étendart, sur Dark Vador ou Spiderman...

Spider-man ???? Une nouvelle recru ????Ouai le porte etantard c'est une bonne idée ... En plus il reste statique ^^

Ouais, un templier un peu particulier... il est pas tout à fait fini de peindre. je pourrais peut-être le recommencer, avec comme couleur le rouge et noir plus un collant bleu... ^^

En tout cas , moi je compte recréer bientot un récit !

ça rendra le forum un peu vivant...

bizarrement, il évite cette partie du forum... qu'es-ce qui va pas Alex? On est tous impatient de voir ton style d'écriture.

Ehh bah garell ?

Il va peut-être ECRIRE quelque chose! Sortez le champagne....

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! GARELL WRITTE !!!!!!!!!!!! BRAVOOOOO


Même si c'est pas ecris le truc en anglais euh ... bah voiila ^^ !Bonne chance Garell avec touts mes voeux de réussites !